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L’analyse des odeurs en action !
Comment détecter au mieux les composés organiques volatils (COV) responsables de l’odeur perçue ? Nous expliquons comment un produit est préparé, puis analysé par GC-Sniffing.
Introduction
Les produits et les substances chimiques sont largement utilisés dans de nombreuses entreprises. Ils ont souvent une odeur particulière, qui peut amener les employés à s’interroger sur la sécurité du produit. Comment savoir quels sont les composants à l’origine de l’odeur perçue ? Et qu’en est-il de la sécurité ?
Dans cette étude, une odeur, décrite comme étant celle de cacao et de grillé, a été détectée. Après une recherche interne, l’entreprise peut associer l’odeur à un produit spécifique. Au NOLAB, le produit a été passé au crible des odeurs grâce à la méthode GC-Sniffing, qui permet à la fois de recueillir des informations sensorielles et de détecter les composés organiques volatils (COV).
Nous voulons ainsi déterminer quels COV sont responsables de l’odeur perçue. Il est important que cette description soit aussi objective que possible. Cela permet, sur la base de l’odeur, d’identifier certains groupes de COV qui pourraient être considérés comme la cause de cette odeur.
Préparation de l’échantillon
Le produit se présentait sous la forme d’une poudre très fine de couleur brun clair à brun rougeâtre. L’échantillonnage via headspace dynamique a été mis au point pour capturer les émissions libérées par ce produit.
Dans ce processus, les composants émis par le produit sont capturés. Pour que cette émission, que nous créons à l’échelle du laboratoire, corresponde à la réalité, le produit a été chauffé à la température également utilisée pendant le processus de production.
Analyse par GC-Sniffing des composants libérés
Pour identifier les composants responsables des odeurs, une analyse GC-Sniffing (ou GC-O) a été réalisée. Ce faisant, l’appareil identifie les COV, qui pourraient être introduits dans l’appareil après la préparation de l’échantillon. Dans la configuration spécifique pour le GC-Sniffing, les COV sont présentés simultanément à deux détecteurs.
Le premier détecteur est chargé de l’identification et de la quantification des COV. Le deuxième détecteur est un port de reniflage, où le renifleur (nez humain) évalue les composants un par un pour déterminer le caractère et l’intensité de l’odeur.
Quel composant peut être lié à quelle odeur ?
L’odeur dégagée par le produit est une composition de différentes odeurs provenant de différents composants. Elles peuvent se renforcer ou s’affaiblir mutuellement. Parfois, le composant à l’origine d’une odeur spécifique est très clair. Des données supplémentaires telles que le seuil olfactif ou des données bibliographiques concernant la description de l’odeur des composants peuvent souvent confirmer ces résultats.
Le défi réside dans les odeurs perçues, auxquelles aucune molécule spécifique ne peut être associée. Cela indique souvent des seuils olfactifs très bas, qui se situent en deçà des capacités de détection des équipements les plus sophistiqués. Ainsi, lors du GC-Sniffing, l’odeur typique du produit a été détectée mais aucun composant n’a pu lui être associé.
Toutes les informations disponibles à partir des analyses et notre expertise au NOLAB permettent une recherche ciblée. Par exemple, les pyrazines étaient clairement visibles dans les émissions du produit et semblent être présentes dans l’arôme du café. Le fait que ces pyrazines aient également des seuils olfactifs très bas est cohérent avec nos soupçons antérieurs. Nous avons ici un composant qui est détectable à une très faible concentration par le nez mais qui n’est pas vu par l’appareil. La description de son odeur, cacao et grillé, est également clairement liée au café.
Un certain nombre de pyrazines ont été analysées par GC-Sniffing avec les résultats étonnants suivants. Une pyrazine avait la même odeur et a été détectée en même temps dans l’analyse que l’odeur principale de l’échantillon. Cette pyrazine est donc responsable de l’odeur perçue du produit. On peut donc pousser un soupir de soulagement : ces faibles concentrations ne sont pas nocives, mais constituent de bons indicateurs pour gérer le processus.
Conclusion
Pour déterminer le COV responsable de l’odeur perçue, une bonne préparation de l’échantillon est très importante. En outre, le nez humain reste souvent le détecteur le plus sensible pour détecter les odeurs. Lors de l’utilisation du GC-Sniffing, le nez est également impliqué dans l’analyse.
En connaissance de cause, des recherches complémentaires ciblées peuvent être effectuées pour identifier les COV, même s’ils sont difficiles à mesurer.
Vous souhaitez également savoir quels COV déterminent l’odeur (différente) de votre produit ?
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